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1 juin 2015

Premier contact

L’argentique fut mon premier contact avec le monde de la photo. À 15 ans, je réalise avec mon père une série de photo au Kowa Super 66 de mon tout jeune neveu. Puis passage ensuite en chambre noir, pour développer et tirer les clichés sur papier.

Ce moment où ton cliché apparait à la suite des différents bains chimiques est vraiment très palpitant quand toi, Homme du numérique, tu as l’habitude de jeter un coup d’oeil derrière ton appareil juste après le déclenchement, pour voir ce que ça donne !

J’ai depuis toujours gardé dans un coin de ma tête la pratique de l’argentique, pour ce côté “originel” de ce qui est devenu depuis, une véritable passion.

Second contact

Il y a deux ans, j’ai récupéré le Nikkormat FT de mon père ainsi que deux superbes optiques, le 35 mm f/2 AIS et le 50 mm f/1.4 AIS.

Je charge une pellicule noir & blanc (Illford HP5) et me lance à l’assaut de ce Nouveau Monde pour moi. Ont ensuite suivi des rouleaux de Fuji X-Tra 400 et Superia 200, des films couleur.

Je préférais clairement le N&B pour le rendu, mais la couleur le remportait le match sur le prix du développement et la rapidité en labo !

Du coup, exit développement + tirage + numérisation, je me limitait au développement simple et un scann “maison” pour pouvoir faire développer plus de films par le labo.

Vient ensuite un Nikon FE2, au déclenchement et à la synchro plus fiable.

Puis en parcourant des sites spécialisés, je tombe régulièrement sur des phrases du type : “Développe chez toi, ça coute moins cher et c’est facile !” ou “Les labos fusillent les films, plus jamais !”.

L’idée m’avait déjà traversé l’esprit, mais je me disais que le matériel coûte cher et il faut de la place.

Quelque temps après, je tombe sur l’excellent article de l’association Dans ta cuve, sur Le développement Noir et Blanc à la maison.

Mis en confiance par ces explications claires, il y a environ deux mois, je me suis aventuré au développement maison d’une pellicule Kodak 400Tx. Malgré de nombreuses erreurs de températures et de dilution du bain d’arrêt, le résultat est là et il me plait.

Je me rends compte alors, que le développement nécessite peu de matériel, est peu coûteux et ne demande pas une pièce dédiée, mais un simple point d’eau. Le tirage lui, demande un peu plus de place et d’investissement.

Cette sensation à l’ouverture de la cuve de développement et à la vue d’un négatif sur lequel on aperçoit ses photos est tellement géniale !
Voici le résultat des trois premiers développement maison !

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